De nos jours, les producteurs agricoles bâtissent un héritage durable fondé sur une planification stratégique, l’innovation et la force communautaire... de quoi déboulonner bien des mythes tenaces! La planification de la relève assure une transition harmonieuse, la protection des terres et la transmission des connaissances aux prochaines générations. Que ce soit en adoptant de nouvelles technologies, en faisant un usage responsable des produits chimiques, en soutenant l’économie locale ou en investissant dans des solutions d’irrigation durables, les agriculteurs modernes déconstruisent les mythes qui leur collent à la peau. S’appuyant sur une gestion stratégique de leurs finances, ils créent de la richesse pour les familles et les communautés. Les décisions qu’ils prennent aujourd’hui sont fondées sur la résilience, la responsabilité et l’adaptation aux défis qui façonneront l’avenir du secteur agricole.
Mythe : Les agriculteurs n’ont pas de plan de relève
Bien plus qu’un outil pratique, le plan de relève est essentiel pour tout producteur agricole qui veut assurer la pérennité de ses activités. En effet, une telle planification ne se limite pas à un simple testament — c’est un processus dynamique qui peut évoluer d’une année à l’autre. Il ne s’agit pas que de déterminer à qui vous léguerez vos terres, mais aussi de voir au transfert des connaissances, de garantir une stabilité financière et de vous assurer que tous vos héritiers sont traités équitablement, ce qui contribuera à l’harmonie au sein de votre famille longtemps après votre départ.
En planifiant dès que possible la prochaine étape de votre parcours, qu’il s’agisse de léguer votre entreprise à des membres de votre famille ou de mettre en œuvre votre plan de retraite, vous vous assurerez une transition sans heurts. Un solide plan de relève vous permet d’alléger votre fardeau fiscal, d’aligner votre vision sur celle des membres de votre famille et de vous assurer qu’ils comprennent la vôtre. Vous optimiserez ainsi vos chances de faire fleurir votre patrimoine.
Mythe : Les agriculteurs boudent la technologie
Bien qu’ils soient rarement considérés comme de fervents adeptes de technologie, les agriculteurs canadiens sont nombreux à adopter les dernières avancées qui leur permettent de se positionner en tant que leaders en matière d’agriculture durable. Que ce soit en adoptant des systèmes hydrauliques propulsés par l’IA qui limitent les besoins en irrigation ou des outils de désherbage au laser ultraprécis, les agriculteurs ne font pas que réduire leurs coûts; ils s’assurent un avenir durable.
Certains testent les nouvelles technologies sur de petits lots, une façon intelligente d’évaluer leur efficacité avant de les utiliser à plus grande échelle. Dans des régions telles que le sud de l’Alberta, des capteurs permettent d’évaluer le taux d’humidité des sols, qui ne sont arrosés qu’au besoin. Bien que leur coût initial soit assez élevé, ces technologies sont un investissement rentable, puisqu’elles améliorent le rendement et la qualité des sols et diminuent les dépenses d’intrants.
Mythe : Les agriculteurs abusent des produits chimiques
Le mythe selon lequel les agriculteurs font une utilisation abusive des produits chimiques est tenace, mais non fondé. La plupart ont au contraire un intérêt marqué pour les pratiques agricoles sécuritaires et durables, ce qui est normal étant donné qu’ils sont souvent les premiers consommateurs de leurs produits. Plusieurs se tournent vers des techniques agricoles telles que la pulvérisation localisée, qui permet de cibler seulement certaines zones et qui réduit considérablement la nécessité d’épandre des produits chimiques.
Certains ont également adopté des méthodes naturelles comme la culture de couverture et la rotation des cultures pour préserver la qualité des sols et éloigner les parasites. Il ne s’agit pas de tourner les coins ronds, mais de produire des aliments sains et durables qui répondent aux normes canadiennes les plus strictes. Comme la demande pour des produits durables est en croissance, les producteurs s’assurent ainsi d’être à l’avant-garde d’une agriculture responsable.
Mythe : Les agriculteurs ne contribuent pas à l’économie locale
Les producteurs agricoles sont le moteur économique des régions rurales. En effet, chaque dollar investi dans une entreprise agricole — que ce soit pour du matériel, du carburant, de la main-d’œuvre ou des services — est réinvesti dans la communauté et soutient la création d’emplois (mécaniciens, conducteurs de camions, agronomes, etc.).
Les producteurs agricoles ne font pas que nous approvisionner en nourriture; ils soutiennent les entreprises locales et font rouler l’économie. Cet effet circulaire permet de rentabiliser chaque dollar dépensé et d’assurer la pérennité des écoles, des commerces et des services qui sont au cœur des communautés rurales. Loin d’évoluer en vase clos, les agriculteurs font partie intégrante des communautés et contribuent à leur stabilité et à leur prospérité économique.
Mythe : L’irrigation n’est pas envisageable pour la plupart des agriculteurs
Dans certaines régions comme le sud de l’Alberta, l’irrigation, essentielle aux activités agricoles, permet aux producteurs de faire pousser divers types de cultures sur des terres qui seraient autrement restées arides. Bien que la mise en place d’un système d’irrigation soit coûteuse, elle présente des avantages substantiels, dont celui de contrôler le moment où les cultures reçoivent de l’eau et de se prémunir contre les précipitations imprévisibles.
Contrairement aux secteurs qui s’appuient sur les aquifères, l’industrie canadienne de l’irrigation utilise principalement l’eau de pluie stockée dans les bassins versants, ce qui garantit une approche plus durable. Pour les producteurs des régions plus arides, l’irrigation n’est pas seulement viable — elle change la donne en leur permettant de garantir la production de cultures de qualité supérieure en dépit des changements climatiques.
Mythe : Les agriculteurs croulent sous les dettes
Bien que l’augmentation des coûts de production constitue un défi de taille, de nombreux producteurs agricoles sont en mesure de gérer leurs dettes de façon stratégique pour stimuler leur croissance. Ceux qui tirent leur épingle du jeu considèrent ces obligations comme étant une partie intégrante de leur stratégie d’investissement à long terme et savent trouver un équilibre entre leurs emprunts et leurs capitaux propres pour faire des choix financiers éclairés.
Ce faisant, ils sont en mesure de gérer plus efficacement les coûts associés à leurs terres ou à leur matériel, tout en maintenant leur endettement à un niveau acceptable. Lorsqu’elles sont bien gérées, les dettes deviennent des actifs permettant aux producteurs de faire croître leur entreprise, d’innover et de consolider leurs activités pour s’assurer un meilleur avenir.
Aider les producteurs agricoles à laisser un héritage durable aux futures générations
À la fois avant-gardiste et résiliente, l’industrie agricole moderne conjugue habilement tradition et innovation. Planification de la relève, technologies modernes, usage responsable des produits chimiques, apport à l’économie locale, viabilité des systèmes d’irrigation et gestion financière efficace : les producteurs agricoles prennent chaque jour des décisions réfléchies qui renforcent leurs activités et leurs communautés.
Chacune de ces actions contribue à l’essor de l’industrie agricole et permet de briser les préjugés. En effet, de nos jours, les producteurs agricoles nous démontrent que l’agriculture n’est pas seulement un moyen d’assurer sa subsistance; c’est un héritage durable pour les générations futures.