Qui est Caroline Lavallée?
Pourriez-vous nous décrire brièvement votre parcours?
J’ai un profil communication et relations publiques, des domaines dans lesquels j’œuvre depuis plus de 25 ans. Durant ma carrière, j’ai eu l’occasion de travailler au sein de plusieurs grandes entreprises, notamment dans le secteur des assurances et des services financiers, ainsi que pour des PME dans des secteurs d’activités diversifiés. J’ai également travaillé pour des cabinets de relations publiques.
En 2018 j’ai décidé de me lancer à mon compte et j’ai démarré mon propre bureau de relations publiques, Catalyst Communications. Pourquoi? Parce que j’ai réalisé que derrière les PME, il y a des gens, des personnes qui ont beaucoup travaillé et ont parfois investi toutes leurs économies dans leur compagnie. C’est un aspect qui me touche et qui vient me chercher. Avec Catalyst, je m’étais donné pour mission d’aider les PME à atteindre leurs objectifs d’affaires. Je poursuis le même but au sein de l’équipe de MNP, à titre de directrice principale, services-conseils, communication et marketing.
Pourquoi avoir choisi de vous joindre à l’équipe MNP?
Les mandats sont très stimulants, et ce d’autant que MNP vise les PME, ce qui m’intéresse tout particulièrement. Mais c’est surtout l’équipe de direction et les gens qui m’ont convaincue. Il y a une véritable chimie entre nous, un authentique « fit » culturel. D’ailleurs, les valeurs de MNP m’interpellent beaucoup, puisqu’on y fait la promotion du respect et de la bienveillance.
De plus, le fait que l’entrepreneuriat soit valorisé me rejoint énormément, car je suis moi-même une entrepreneure dans l’âme. Concrètement, cela signifie que je conserve mon autonomie et j’ai toute liberté pour proposer des solutions créatives aux clients. J’ai coutume de dire que je regarde toujours les 12 côtés du cube – les six faces externes et les six faces internes! – car c’est de cette façon que l’on peut penser autrement et « en dehors de la boîte ».
Quels sont les aspects de votre métier qui sont particulièrement gratifiants?
Les entrepreneurs viennent me voir lorsqu’ils font face à une problématique. J’aime pouvoir leur apporter des solutions et au bout du compte, aider les gens, mais aussi leur entreprise. Rien ne me fait plus plaisir qu’un client heureux du résultat et qui fait de bons commentaires à propos du travail de l’équipe de projet.
Comment vous impliquez-vous auprès de votre communauté?
Pour moi le bénévolat est quelque chose de très gratifiant, cela ne constitue pas un effort, bien au contraire! Ainsi, depuis 10 ans, je suis activement impliquée dans Cœur + AVC, anciennement connu sous le nom de Fondation des maladies du cœur et de l’AVC. Je suis porte-parole bénévole et membre du conseil d’administration au niveau national. C’est une cause particulièrement importante à mes yeux, car en 2006, j’ai reçu un diagnostic de tachycardie supraventriculaire (une forme d’arythmie) et j’ai dû subir une intervention chirurgicale non invasive. Grâce à celle-ci, j’ai pu recommencer à vivre et à faire de l’exercice. Depuis j’ai fait nombre de demi-marathons et de triathlons, incluant un Ironman 70,3 à Tremblant.
Je suis également bénévole pour la Société Alzheimer Rive-Sud, et membre du conseil d’administration et présidente du comité communications de Proanima, un organisme qui agit comme refuge animal et offre des services animaliers aux populations de ses villes clientes.
Quelles tendances avez-vous pu observer au fil de votre carrière?
On constate que la notion de confiance a gagné de terrain ces dernières années, surtout depuis la pandémie. Désormais, les entreprises doivent gagner et conserver la confiance du public. Les gens veulent faire affaire avec des entreprises honnêtes et transparentes. Ils tolèrent les erreurs, mais le mensonge ne passe plus, ni l’utilisation des causes à des fins purement mercantiles, comme le greenwashing.
Ce changement dans les mentalités a nécessairement un impact sur la communication. Les messages tout faits, « en conserve », ne fonctionnent plus, car il y a une véritable quête d’authenticité dans la population. C’est ce que j’explique aux entreprises qui me consultent pour travailler leur marque employeur, notamment. Je leur fais comprendre que ce qu’elles annoncent à l’externe doit aussi être vécu à l’interne, sinon cela génère du cynisme chez les employés. Or, avec la pénurie de talents que l’on connaît actuellement, il y a des enjeux importants en matière d’attraction et de rétention de main-d’œuvre. C’est pourquoi l’authenticité et la droiture sont plus importantes que jamais.